Il était une fois… elles, eux, et vous.
D’Âmes Rebelles ouvre le bal en deux temps et mille sourires : un voyage musical pimenté, de 1950 à 1975, où la chanson de paroles s’encanailler au cabaret. On traverse Anne Sylvestre et Barbara, on croise plus récemment Diane Tell, Juliette, Jeanne Cherhal, et l’on n’oublie pas ces messieurs qui prennent parti — Brassens, Brel, Pierre Perret. Les refrains s’enchaînent, les clins d’œil fusent : amoureuses et rebelles, tendres et impertinentes, les femmes y changent de costume… et parfois le destin. C’est vivant, chaleureux, complice : on rit, on fredonne, on se laisse embarquer.

Deux temps, une même fête.
Pendant le repas, “Le cabaret d’Alexandre” met la salle en appétit : Alexandre Giet passe à votre table, croque le quotidien, improvise, glisse ses traits d’esprit et installe cette proximité qui fait tout le charme de La Plume Rouge. Puis le rideau s’ouvre : D’Âmes Rebelles prend la scène, enchaînant les tableaux — confidences qui claquent, portraits en musique, chansons qui ont accompagné l’émancipation des femmes et la conquête de nouveaux droits. Ici, on célèbre sans peser, on raconte sans moraliser : le plaisir du spectacle mène la danse, et l’émotion fait le reste.

Le cabaret d’Alexandre arrive au plus près des tables pour lancer la soirée avec panache. Fraîchement diplômé du DNSPC, Alexandre a monté ce premier projet devenu sa signature : un hommage vivant à la langue française, en solo ou en duo, rejoint par Nicolas Campin (guitare & accordéon). Depuis 2018, le spectacle a tourné 300+ fois dans la francophonie : traits d’esprit, numéros de proximité, chansons qui font mouche — le public se réchauffe, sourit, participe.

En parallèle, Alexandre mène avec le pianiste Camilo un show participatif — « Et si on chantait ! » — où la salle devient chœur, et développe aussi un personnage de drag-queen/transformiste qui nourrit son sens du jeu et de l’adresse. Le fil commun : un spectacle joyeux, intergénérationnel, tout-terrain, bienveillant et passionné. Découvrir l’artiste : le cabaret d’Alexandre.

Complicité avec la salle

Entre deux bouchées, les bons mots fusent, une ritournelle s’invite, un clin d’œil circule — et la salle répond. Présent pendant le repas, Alexandre installe la complicité, règle le tempo, et ouvre en douceur la voie au spectacle principal : un démarrage chaleureux, drôle et élégant, parfaitement taillé pour La Plume Rouge.